La vitamine D intervient à plusieurs niveaux dans la prévention des maladies cardiovasculaires.
Elle conserve en effet aux vaisseaux leur souplesse, renforce la musculature des artères, et les rend moins sensibles à l’inflammation. Enfin elle contribue à éviter les dépôts de calcium sur la paroi. En définitive, elle s’oppose à au moins deux des phases majeures de l’évolution néfaste vers l’athérosclérose : l’inflammation et la calcification.
Pour évaluer l’impact de la vitamine D sur la souplesse des artères, d’autres chercheurs on mesuré la capacité de l’artère brachiale à se dilater. Cette mesure est le reflet du potentiel d’adaptation des artères. Ils se sont aperçus que cette dilatation était plus faible chez les patients en carence de vitamine D. Parallèlement, ils ont observé que les cellules endothéliales deviennent plus sensibles à l'inflammation et perdent leur souplesse.
De même, une étude épidémiologique chez des patients présentant de l’athérosclérose avec des plaques d’athéromes carotidiens a montré, lors du suivi sur plusieurs années, que ceux qui avaient été déficients en vitamine D avaient des lésions plus importantes, et qu'il y avait une relation proportionnelle entre l’importance de la carence et l’épaisseur des plaques.
Il existe aussi un lien entre carence en vitamine D et risque vasculaire cérébral, d'après ce que révèle une publication de la Johns Hopkins University School of Medicine de Baltimore : la carence en vitamine D serait peut-être même une cause de surmortalité par accident vasculaire cérébral (AVC). Elle augmenterait par deux les risques d'AVC fatal.
Extrait du livre : "Vitamine D hormone solaire source d'éternelle jeunesse".
Textes extraits du livre "Vitamine D hormone solaire source d'éternelle jeunesse", éditions Clara Fama.
www.efsa.europa.eu/fr/scdocs/doc/nda_op_ej938_krill_oil_summary_FR.pdf