Il existe des récepteurs de la vitamine D dans le système nerveux central.
La vitamine D est utile pour lutter contre les troubles mentaux. Sa carence a été rattachée à la dépression ; bien que cette pathologie soit surtout liée à un déficit des neurotransmetteurs de la glande pinéale. En Angleterre, une large étude menée par le ministère de la santé, visant à étudier l'association entre carence en vitamine D et dépression, a été publiée en septembre 2010. Elle a bien montré que la carence en vitamine D est fréquente chez les personnes âgées, et qu’elle entraîne des symptômes dépressifs par modification de l'humeur. Elle a regroupé près de 2070 participants âgés en moyenne de 65 ans. Les symptômes dépressifs étaient associés à une carence en vitamine D, avec des valeurs de 25 (OH) D inférieures à 10 ng/ mL.
En ce qui concerne la dépression saisonnière, on n’a pas encore établi par contre de relation entre le système pinéal sécréteur de mélatonine, qui est le principal antidépresseur et qui se régénère sous l’effet du soleil, et le système endocrinien de la vitamine D. Des études chez l’animal ont montré que l’action hormonale de la vitamine D porterait plutôt sur la région limbique - cette zone du cerveau qui est la région instinctive et qui touche à la relation avec le moi intérieur. Lorsqu’elle est affectée, cette zone peut occasionner des dépressions plus durables et plus sévères. La vitamine D pourrait donc se révéler utile en complément dans les dépressions profondes. Une étude a également montré une corrélation entre la déficience en vitamine D et la survenue de symptômes dépressifs chez les patients danois atteints de Sclérose en plaque, sans pour autant que le statut vitaminique ne provoque d’état de fatigue.
Extrait du livre : "Vitamine D hormone solaire source d'éternelle jeunesse".
Textes extraits du livre "Vitamine D hormone solaire source d'éternelle jeunesse", éditions Clara Fama.
www.efsa.europa.eu/fr/scdocs/doc/nda_op_ej938_krill_oil_summary_FR.pdf